Ghost in the Shell - Stand Alone Complex 2nd G.I.G.

Publié le par Djey

 

Titre original: 攻殻機動隊 Stand Alone Complex 2nd G.I.G.
Koukaku Kidoutai Stand Alone Complex 2nd G.I.G.
Année de production : 2003-2004
Studio : Production I.G
Genre : Action, science fiction
Durée : 26 épisodes de 25 minutes
Licencié en France par beez entertainement. 



L’histoire : Après leurs déboires pendant l’affaire du Rieur (saison 1), on retrouve la Section 9 lors d’une prise d’otage par un groupe se présentant comme les Onze Individuels. Quelques temps après, plusieurs incidents impliquent le même groupuscule. Dés lors la Section 9 se met à enquêter. Les Onze Individuels sont-ils une organisation terroriste, le fruit d’un pirate informatique ?

La critique : Bonne nouvelle pour les aficionados des Tachikoma, ils sont de retour au cœur de l’action, toujours plus espiègles, curieux et délirants. De même, ceux qui comme moi avaient regretté l’absence d’une des parties les plus importantes de Ghost in the Shell, à savoir les scènes de piratages et de navigations sur les réseaux, vont être ravis.

  

           Cette fois l’opening a été peaufiné, fini les images de  synthèses. Celui-ci nous plonge tout de suite dans l’ambiance de cette nouvelle saison, l’animation est très soignée, on a le droit a une rapide présentation des personnages principaux et, en plus, à un aperçu de ce qui nous attend. La chanson est toujours signée Origa (la même chanteuse que pour l’opening de la saison précédente) et est encore meilleure que la précédente (elle convertira, j’en suis sûr, les derniers irréductibles qui n’aimaient pas le premier opening). 

           Du côté de l’ost, on retrouve donc entre autre Origa au chant sur des musiques composées encore une fois par Yoko Kanno. Cette fois-ci, l’ost semble un peu plus présent sans pour autant être un chef d’œuvre du genre, la musique s’intègre bien à l’animation. Cependant, on pourra reprocher à la production de ne passer de la musique presque uniquement lors des scènes d’action ce qui nous laisse souvent avec des passages sans aucune musique, uniquement les dialogues ou sons d’ambiance. On pourra regretter l’ending de Scott Matthew, mais celui-ci reste tout de même très correct, bien au dessus de la moyenne.

           On aborde maintenant les points forts de cet anime, la qualité graphique pour commencer qui est plus que réussie, le trait est plus fin et précis que lors de la saison 1. On ressent le froid de la ville tentaculaire à travers les dessins, les scènes d’actions sont très bien animées et orchestrées. De plus, je tire tout spécialement mon chapeau à la réalisation des scènes de piratages et navigations qui rendent exactement compte de la vision qu’en a le créateur original Shirow Masamune.

           De même, le scenario signé, entre autre, Mamoru Oshii se révèle très prenant. Les défauts de  longueurs et de trame décousue ont été gommés, tout au long des 26 épisodes l’intrigue avance pas à pas distillant les indices sur la longueur, on n’aura droit qu’à 2 ou 3 épisodes totalement décousus de l’intrigue. On remarquera que l’action semble mieux construite que lors de la saison précédente, on enquête, on fouille avant de courir partout (ce qui n’était pas toujours le cas lors de la saison 1), ce coté apporte plus de réalisme et de cohérence à l’anime. On pourra tout de même reprocher un certain statisme lors des phases d’enquêtes (parfois plus d’un épisode). 
       
   Les Tachikoma sont encore une fois très bien utilisés pour vulgariser les concepts et enjeux intellectuels soulevés. D’ailleurs pour une meilleure compréhension je vous conseille de visionner la première saison auparavant, et pour ceux qui n’avaient pas compris le Stand Alone Complex, ne vous inquiétez pas, le concept est résumé très clairement. Du côté des personnages, encore une fois les personnages secondaires sont mis en avant (Paz est même le personnage principal d’un épisode).


           Bien que n’empiétant pas sur le manga, les puristes pourront reprocher au studio d’avoir inventé de lui-même le passé des personnages. On a ainsi un aperçu de l’enfance de Motoko, et le récit de la rencontre des membres originaux. Mais on pourra leur pardonner cet écart vu que ces points ne sont pas du tout évoqués dans le manga, de plus les passés se tiennent et ne paraissent nullement fantaisistes.

           Avec cette seconde saison on a donc droit a un anime de très bonne facture. Les points qui péchaient lors de la première ont été améliorés, l’opening a été totalement repensé et le rythme de l’anime a été accéléré pour ne plus se perdre dans les enquêtes annexes. Les fans du manga malgré l’invention du passé (que l’on peut tout de même accepter comme explicité précédemment) ne pourront qu’être ravis du rajout des scènes, ô combien importantes à l’univers, de piratage. Bien qu’ayant moins fait de bruit que sa prédécesseur, cette saison lui est pourtant, à mon avis, supérieure sur beaucoup de points.

Djey

Publié dans Critiques animes

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